Léopold II (avenue)



          Cette avenue (que le plan Mullendorff 1884 appelle « rue ) est une des prestigieuses artères dues à la « Société civile Immobilière » (1871-1879) ; elle part de la place Vieuxtemps et elle est prolongée, à hauteur de l'avenue Peltzer, par la rue Rogier.

       
     Elle commémore de deuxième roi des Belges : Léopold II, né le 9 avril 1835 et décédé le 17 décembre 1909, intronisé le 17 décembre 1865. Verviers se souvenait de sa présence en notre ville, à l’Hôtel Biolley, en Sommeleville (1853), pour ses fiançailles, et à l’inauguration du barrage de la Gileppe (1878). 

    Remarquable monarque, il devient, le 26 février 1895, en union personnelle, souverain de l’Etat indépendant du Congo qu’il légua à la Belgique, le 15 novembre 1908. Dans le domaine de l’urbanisme, il marque la capitale de son audace et du sens de la dimension. Le 14 décembre 1909, il signe la loi, supprimant le régime du remplaçant, et instaurant le service militaire. 

  Il contrecarrera avec habileté et diplomatie, les menaces annexionnistes napoléoniennes (1866-69). 

  La rue Ortmans-Hauzeur et la place Albert 1er fournissent d’autres détails à son sujet. On ne peut parler de l’« avenue Léopold II», sans évoquer l’église Sainte-Julienne. 

 
L’église Sainte-Julienne résulte de deux facteurs apparemment bien distincts, qu’une heureuse conjonction imbriqua l’un dans l’autre. L’obstination des habitants à voir doter leur nouveau quartier des Boulevards, d’une église paroissiale ; et la présence, entre le haut de la rue des Minières et l’avenue Léopold II, d’un mamelon en friche, composé de rochers, de ravins, de ronces, etc., dont la déclivité n’était guère propice au lotissement si bien réussi dans .ou entourage. 

  Dès le 29 juillet 1890, une pétition à l’Administration communale et à l’évêque de Liège, Mgr Doutreloux, sollicite la constitution d’une nouvelle paroisse et l’érection d’une église. 

  Il fallut attendre deux ans l’autorisation de construire une chapelle provisoire, sous le vocable de Sainte-Julienne de Cornillon, promotrice de la Fête-Dieu et gloire du diocèse de Liège (28 août Un local fut loué, 31, rue Grandjean, dans l’actuel garage des Minières (Eggen), où la première messe fut célébrée le 18 septembre 1892; elle servit durant neuf ans et le bail fut résilié le 27 février 1901.Ce long intervalle ,bien indépendant de la ténacité des habitants fut utilisé pour l’achat du terrain, les laborieuses formalités administratives et la construction de l’édifice. 

   Primitivement, l’on songea à bâtir la nouvelle église sur le milieux de la place des Minières (actuellement place Général Jacques), mais de sérieuses objections s’opposèrent à ce projet initial. 1,’échevin des Travaux Publics, Henri Pirenne (à qui une rue est dédiée au quartier des Hougnes) suggéra impérativement l'utilisation du monticule situé entre la rue des Chalets (aujourd’hui : Victor Bouillenne) et la « rue » (future avenue) Léopold II, avec ses quoique vingt mètres de dénivellation et son escalier aride et tortueux, propriété de la «Société civile Héritiers Henri Peltzer, représentée par Edouard Peltzer père. 

  Les premiers contacts pour L’achat du terrain se situent en octobre 1894, pour aboutir à l’arrêté royal d’autorisation (13 septembre 1899), à l’acquisition de ce terrain ; l’avis favorable pour l’érection de la paroisse datait pour i' conseil communal, du 20 mars 1893 et du 26 mars 1894 pour les autorités supérieures auprès desquelles était intervenu le sénateur Alfred Simonis. tout cela ne se fit pas en un jour; l’abbé Pierre Grandry, premier curé de la nouvelle paroisse, déploya toute son opiniâtreté ; quelques difficultés surgirent à propos des limites de la nouvelle paroisse, Notre-Dame ayant tenu à conserver la rue du Palais,









































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