linaigrettes (cité des )



Cité des Linaigrettes
     
 Chronologiquement, c'est la première des cités à s'être construite à Mangombroux. Les quarante dernières années ont en effet vu la naissance de nombreuses cités faites d'habitations semblables et promues par des entrepreneurs privés ou des sociétés de logement social. Mangombroux n'échappe pas à la règle. 



   La Société immobilière de service public 'Les Linaigrettes', créée en 1955 par Martin Wynants et d'autres dirigeants de la Ligue des Familles Nombreuses sous la forme d'une coopérative de propriétaires, entama à la fin des années 50 la construction d'une cité de logements familiaux à loyers modérés sur le vaste plateau situé au sud de la rue du Panorama.

   C'est le bureau Planning des architectes Moureaux, Busch et Marchot qui se chargea de la conception de l'ouvrage qui s'étala en trois phases successives : 32 logements sortirent de terre en 1960, 44 autres en 1965. 

   En 1982, le total des logements était de 168 . Ecole des Linaigrettes Très rapidement, l'arrivée de familles et d'enfants fit sentir aux autorités stembertoises la nécessité d'installer une école dans le nouveau quartier. La commune prit une première résolution en ce sens le 26 octobre 1957, mais les premiers projets furent présentés en 1960 : ils étaient assez ambitieux, avec des locaux vastes, une plaine de jeux dehors et même un mini-golf public ! 

  Trop ambitieux certainement pour les finances communales. Mais il fallait travailler dans l'urgence car, alors que les premières classes se donnaient dans des locaux privés, les enfants de la nouvelle cité risquaient de prendre le chemin de l'école libre Saint-Nicolas et on parlait même de construire une école libre aux Linaigrettes !

   Qui disait travailler vite signifiait également se priver des subsides de l'état, toujours lents à venir. On opta donc pour une solution transitoire : la commune fit l'acquisition de deux anciens baraquements de charbonnage qu'elle fit remonter le long de la rue du Panorama.

  Le projet définitif fut présenté le 8 juillet 1961. Quoi qu'il en soit, les premières années furent difficiles : en 1963, on ne comptait que 13 élèves inscrits. Un troisième baraquement s'ajouta aux deux premiers en 1970, date à laquelle l'école comptait quatre classes primaires et deux classes maternelles. 

  Mais l'école avait un urgent besoin de bâtiments en dur: ce fut chose faite en 1974. 

  En 1981, l'école des Linaigrettes comptait 3 classes maternelles et 6 classes primaires. Dix ans plus tard, il y avait 6 classes maternelles et 9 classes primaires. 

   Le dernier agrandissement eut lieu en 1994 et dota en outre l'établissement d'une belle et spacieuse salle de gymnastique. 



 Fig.12 Légende : 

1 : Monument Octave Pétry 
2 : Monument Tes Linaigrettes
3 : Terrain du F.C. Pano Stembert (dit 'terrain C') 
4 : Ecole Communale des Linaigrettes









 Toponymie :

    La cité des Linaigrettes a pris la place d'une série de prairies autrefois connues sous le nom de Dessous la Ville.

    Il y avait également un lieu-dit appelé Haie Pierre. La rue Henri Vieuxtemps est ainsi dénommée en mémoire du célèbre violoniste et compositeur verviétois né en 1812 et décédé en Algérie en 1881.

    Fils de luthier, il avait donné son premier concert à huit ans avant de commencer l'année 

   Les anciens baraquements abritent aujourdhui les louveteaux de l'unité scoute de Mangombroux.

   L'avenue Octave Pétry rappelle la mémoire d Octave Pétry, né le 16 décembre 1901 et décédé le 9 août 1959, qui siégea à la députation permanente de la province de Liège et fut l'un des promoteurs de l'enseignement technique à Verviers. 

  Un monument lui est consacré au carrefour avec la rue du Panorama. Un autre monument proche célèbre la création de la Société Coopérative des Linaigrettes en 1955.


Exemple typique de l'architecture des années 60, la cité des Linaigrettes reste depûis sa création un quartier très populaire




Enfin la rue

  L'avenue des Linaigrettes se réfère à la société de logement social qui fit édifier la cité. La rue Emile Lelarge rappelle le secrétaire communal qui se dévoua sans compter à la population stembertoise durant le guerre 40-45. Quant à l'allée des Aubépines et l'allée des Acacias^88, elles démontrent la tendance récente à abandonner les lieux-dits anciens et les personnages 'historiques' pour des dénominations plus 'passe-partout'. L'allée des Acacias communique via une volée d'escaliers avec l'avenue Jean Lambert, large voirie moderne qui a succédé au chemin des Morts. Comme on l'a vu plus haut, ce chemin était ainsi dénommé parce qu'il était emprunté par les habitants de Mangombroux et de Heusy qui se rendaient avec leurs défunts au cimetière de Stembert. C'était un chemin étroit, encaissé et rendu encore plus dif¬ficile par le ruisselet qui le dévalait. Les premières tentatives pour améliorer la praticabilité remontent au début de ce siècle, mais la commune de Stembert dut l'ir entre la route et l'école et... elle choisit l'école. La rue fut asphaltée dans les années 50, mais ce n'est qu'en 1967 et suite à l'extension du zoning industriel et son fleuron Mabelpap que l'on inaugura l'avenue de la Vaulx (ancien nom du lieu qui devint peu après avenue Jean Lambert en mémoire de l'inspecteur des Travaux Publics qui avait grandement facilité la réalisation Cette  avenue relativement nouvelle, reçut une dénomination qui est aussi le nom de ce nouveau quartier ainsi que de la Société coopérative de locataires pour la région de Verviers, dont il est parlé à propos de la Cité Hennen. 

   
Le choix de ce nom fut particulièrement heureux tant il évoque agréablement une fleur chère à tous nos fagnards : sous le nom scientifique d’« ériophorum », ou familier de jonc à coton ; c’est une herbe à houppe cotonneuse que l’on trouve dans les prairies marécageuses, les tourbières des pays tempérés de l’hémisphère Nord, en Norvège, au Cap Nord ; par un miracle de la botanique, elle apparaît dans nos Fagnes où elle est très recherchée au mois de juin.


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fin de la rue
vu sur le  net



école des linaigrettes 
     



           En 1961 le conseil communal présentait un projet de création de l’école. Au début de l’année 1964, la commune racheta deux anciens baraquements provenant d’un charbonnage pour y installer des classes. Ils furent placés sur le terrain longeant les jardins des maisons situées entre l’avenue Octave Pétry et le terrain de football où joue actuellement l’Entente Stembertoise,




                                         

                                                                      Monument Octave Pétry

vue des escaliers  de la rue du vélodrome donnant accès a la rue Macampgne










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